Star incontestée du 68e Festival de Cannes, Louise Bourgoin charme à chacune de ses apparitions. Coquine et sophistiquée le jour, l'actrice venue présenter Je suis un soldat irradiait de féminité sur la montée des marches le soir et jouait les ensorceleuses à l'aura hollywoodienne hier au gala caritatif de l'amfAR.

Dans le premier film de Laurent Lari­vière, l'ex miss météo est Sandrine, une jeune femme "qui cherche déses­pé­ré­ment à deve­nir qui elle est, mais qui est sans cesse ramenée à la case départ" se décrit-elle dans les colonnes de Gala. Pour ce rôle "écrit pour elle", la jeune actrice n'a pas hésité à se couper les cheveux osant la coupe courte, très courte. Un choix osé qu'elle ne regrette pas : "Mes cheveux étaient un accessoire, un peu comme des boucles d'oreilles en strass, les dernières traces de la jeune fille que j'ai été. Je me reconnais beaucoup plus dans ce nouveau visage. D'ailleurs, en regardant mes photos d'avant, j'ai l'impression étrange que je portais une perruque. C'est un artifice dont je n'ai plus besoin et qui n'était plus en adéquation avec celle que je suis : plus directe, plus frontale, plus honnête aussi..." explique-t-elle dans les colonnes de L'Express Style.
Débarrassée de cette "cette longue toison séduc­trice", Louise Bourgoin - qui se dit "pas à la mode" - resplendissait pourtant d'une sensualité charnelle hier sur le tapis rouge de l'amfAR, à l'Eden Roc au Cap d'Antibes. A la pointe de la féminité, l'actrice de 33 ans a volé la vedette à une Marion Cotillard commissaire priseur de charme le temps d'un soir, à Kendall Jenner, Irina Shayk, Rita Ora, Diane Kruger ou encore Dita Von Teese et Sienna Miller.