Lorde a vu de ses propres yeux les conséquences du changement climatique en se rendant en Antarctique. Plusieurs événements ont convaincu la chanteuse de 24 ans : le vote par l’administration Trump de sortir les Etats-Unis des accords de Paris, l’engagement de Greta Thunberg et les incendies en Californie.

« Cet été-là, alors que nos peaux brûlaient, mes amis et moi nous sommes assis sur la plage pour lire La Terre inhabitable – Vivre avec 4°C de plus (de David Wallace-Wells aux éditions Robert Laffont). J’ai visualisé l’Antarctique fondre lentement, inondant l’océan austral. L’urgence que j’avais déjà ressenti de faire ce voyage dans le sud de l’hémisphère est revenue. J’ai passé appel après appel (…) et c’était parti », a-t-elle écrit dans un article pour le magazine Metro que relaye le Guardian.

Dans cette tribune, l’interprète de Royals raconte sa découverte d’une région « qui ne peut être ni apprivoisée ni possédée ». Si le voyage « n’a pas toujours été fun », il a été « spirituellement intense ». L’artiste admirée par David Bowie a pu surtout constater la « vulnérabilité » des lieux. « Cet environnement rude semble éternel, mais il est dangereusement vulnérable ; il est d’une importance vitale pour le futur de la civilisation, tout en étant inhabitable, et pour la plupart des gens, impénétrable », a-t-elle ajouté.

Lorde a passé cinq jours en Antarctique, pendant lesquels elle a interviewé des scientifiques et des experts du climat. De cette expérience, la chanteuse néo-zélandaise en a tiré un livre, intitulé Going South, qui sortira en février et est en pré-vente sur son site. Tous les bénéfices iront à Antarctica New Zealand afin de financer une bourse d’étude de troisième cycle pour la recherche sur le climat.