• Leslie Jones raconte dans son autobiographie les menaces de mort reçues pour le reboot de S.O.S. Fantômes

    Leslie Jones raconte dans son autobiographie les menaces de mort reçues pour le reboot de S.O.S. Fantômes

    On n’imagine pas les drames qui peuvent se jouer derrière une comédie qui fait rire des millions de spectateurs. Leslie Jones en a pourtant fait l’amère expérience. L’autobiographie que la star du Saturday Night Show vient de publier est l’occasion d’exorciser quelques passages sombres de sa carrière, comme sa participation à la version féminine de S.O.S. Fantômes par Paul Feig.

    Le film, sorti en 2016, a en effet été pris pour cible par des trolls racistes et misogynes. Si bien que Leslie Jones, qui pourtant s’y connaît en répartie, a fini par supprimer son compte Twitter pendant 24 heures pour échapper au harcèlement en ligne et aux multiples tentatives de piratage dont elle faisait l’objet. Son compte avait même été placé sous la surveillance des plus hautes instances de la plateforme pour contrer les attaques.

    Dans ses mémoires, la star évoque ses larmes lorsque les tentatives d’intimidation sont devenues de véritables menaces de mort. « Je n’arrive pas à croire que quelqu’un puisse faire ça à quelqu’un, n’importe qui, parce qu’il travaille. C’est affreux. Je joue dans un film. Des menaces de mort pour quelque chose d’aussi insignifiant, vraiment ? », raconte-t-elle dans son livre.

    « On m’envoyait des films avec des pendus, des Blancs qui éjaculaient sur ma photo en disant : "Espèce de négresse. On va te tuer. Nous allons te tuer" », poursuit l’actrice. « Comment les gens peuvent-ils être aussi méchants envers quelqu’un ? Comment peut-on s’asseoir et taper sur un clavier "Je veux te tuer" ? Qui fait cela ? »

    Autant dire que les propos de Jason Reitman, réalisateur du reboot suivant, en 2021, Ghostbusters : Afterlife, n’ont fait que jeter de l’huile sur le feu en mettant en avant « une volonté de revenir à la technique originale et de rendre le film aux fans ». Un fait impardonnable pour Leslie Jones. « Évoquer l’idée de rendre le film “aux fans” était un clin d’œil assez clair à tous ces losers qui s’en étaient pris à nous parce que nous avions fait un film entièrement féminin. »

    Si on ajoute à cela le fait que Leslie Jones était « bien moins payée » que Melissa McCarthy et Kristen Wiig, soit 67.000 dollars initialement pour le film, qui se sont transformés en 150.000 dollars à force de discussions, on peut dire que ce Ghostbusters, qui a par ailleurs fait un flop au box-office, avait tout du cauchemar pour la comédienne.

    L’autobiographie Leslie F*cking Jones est désormais en vente.

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