La terrible nouvelle a été annoncée ce mardi matin, par le club de Montpellier où il officiait en tant que directeur-adjoint du centre de formation. Victime d’un arrêt cardio-respiratoire la semaine passée, Bruno Martini est décédé dans la nuit de lundi à mardi, à l’âge de 58 ans. Une onde de choc s’est depuis diffusée au sein du football français qui multiplie les hommages à l’ancien gardien des Bleus.

A l'image de Michel Mézy, conseiller du président Nicollin au MHSC: "Le football français perd un homme d’une rareté au niveau éthique, au niveau compréhension et au niveau émotionnel. Le Montpellier Hérault était fier d’avoir Bruno Martini dans ses rangs parce que j’ai rarement vu un garçon aussi appliqué, aussi méticuleux et aussi amoureux de ce qu’il faisait. C’était un grand gardien et à mes yeux un grand bonhomme aussi. Pour moi, Bruno Martini était quelqu’un d’adorable. Quand on l’a fait revenir en 2013, il se retrouvait démuni et très touché par son éviction de la DTN. Et donc Louis Nicollin n’a pas hésité une seconde à le prendre à la Paillade. Et je pense que tous les jeunes du MHSC sont dans la peine car ils ont perdu un garçon complètement à leurs services, même trop. Louis Nicollin va l’accueillir à bras ouverts car c’était un des garçons préférés de Loulou."

Après les clubs, ce sont les joueurs et joueuses qui se sont exprimés, notamment sur Twitter, pour exprimer leur tristesse après la disparition de celui qui a été entraîneur des gardiens de l’équipe de France entre 1999 et 2010. Très respecté, Bruno Martini aura marqué le football français par ses performances et sa personnalité appréciée.