• La nouvelle saison de Lycée Toulouse-Lautrec débarque ce soir sur TF1

    La nouvelle saison de Lycée Toulouse-Lautrec débarque ce soir sur TF1

    Après une première saison réussie, qui était parvenue à emballer le public et la critique, Lycée Toulouse-Lautrec fera son grand retour le lundi 4 mars sur TF1 avec une nouvelle salve d’épisodes très attendue.

    Du rire aux larmes, cette saison promet d’embarquer les téléspectateurs dans un véritable ascenseur émotionnel et d’explorer un peu plus encore la psychologie de ses personnages. De quoi ravir les fidèles du programme.

    Depuis la première saison, Lycée Toulouse-Lautrec brille par les sujets qu’elle traite. Deuil, médecine illégale, douleur physique, apprentissage de l’autonomie, déni, addiction, résilience… Cette saison 2 va encore plus loin pour briser les tabous et alerter les téléspectateurs sur certains dangers, le tout avec une approche plus mature.

    Grâce à un scénario poignant, réaliste et profondément humain, la scénariste Fanny Riedberger aborde ainsi des sujets inédits et creuse à travers eux tous les aspects de la psyché de ses personnages.

    Il faut dire que la mort choc de Charlie à la fin de la saison 1 avait de quoi poser les bases. Si cette bande d’adolescents – toujours aussi attachante – doit grandir à toute allure à cause de la maladie et du handicap, ce décès va en effet amener nos héros face à de véritables questionnements existentiels saisissants.

    C’est notamment le cas du personnage de Marie-Antoinette (Ness Merad) qui peine à faire le deuil de sa meilleure amie. Comment continuer à profiter de la vie quand la perte d’un être cher nous confronte à notre propre mort ?

    Dans cet immense défi, la souffrance et la tourmente émotionnelle de Marie-Antoinette sont tout simplement bouleversantes. Exceptionnelle dans son rôle, Ness Merad réussit à merveille à jongler entre humour et émotion pour nous embarquer dans la douleur de son personnage.

    Côté nouveaux arrivants, Alice (Esther Rollande) est une jeune femme handicapée qui ne rêve que d’une chose : remarcher pour obtenir l’amour de sa mère qui la rejette. Un sujet éminemment complexe traité avec délicatesse, émotion mais surtout bienveillance.

    Parmi les points forts de cette saison, on donnera une mention spéciale à madame Lespic, le personnage campé par Valérie Karsenti, qui prend beaucoup plus d’ampleur. Et autant dire que son intrigue ne laissera personne de marbre cette saison.

    Une arche narrative saisissante, et l’une de celles que l’on a préférées, qui permet à Valérie Karsenti de montrer une nouvelle facette de son talent dans un registre qu’on lui connaissait peu jusque-là. Emouvante, la comédienne n’a aucun mal à nous transmettre l’émotion de son personnage.

    Si les thématiques abordées cette année apportent leur lot d’émotion, cette nouvelle saison de Lycée Toulouse-Lautrec n’en reste pas moins une série lumineuse et bourrée d’humour.

    Côté élèves, les piques de Marie-Antoinette et la maladresse de Reda (Adil Dehbi) sont toujours aussi présents et offrent de jolis moments de comédie. Chez les adultes, c’est sans aucun doute le duo de monsieur Feuillate (Stéphane de Groodt) et de madame Janin (Bérangère McNeese) qui nous aura provoqué quelques rires avec leurs bavardages maladroits, parfois lunaires.

    Un humour bienvenu qui permet de contrebalancer un contexte dur mais également de pointer du doigt des problématiques importantes pour mieux briser les tabous.

    En définitive, la série parvient à doser avec justesse le drame et l’humour, une frontière souvent fragile à la télévision.

    Avec une approche plus mature et des thèmes profonds, la série explore les complexités de la vie adolescente tout en confrontant ses personnages à des défis émotionnels et existentiels complexes.

    Malgré les nombreux personnages, les scénaristes parviennent à maintenir le cap et à susciter notre intérêt envers chacun. On s’attache, on rit, on pleure avec eux.

    Plus ambitieuse que la première saison, la saison 2 de "Lycée Toulouse-Lautrec" pousse le curseur d’un cran. De quoi élever son propos et toucher son public en confirmant au passage sa place de série incontournable du paysage télévisuel.

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