C’est un gage de qualité supplémentaire selon les fans hardcore. IndieWire nous informe que Joker, réalisé par Todd Phillips et mettant en vedette Joaquin Phoenix sous le maquillage de l’iconique antagoniste de Batman, sera bel et bien "Rated-R" aux Etats-Unis. Comprendre : interdit aux personnes de moins de 17 ans non accompagnées d’un adulte. Le film rejoint ainsi Deadpool, Logan, Watchmen et autre Kick-Ass dans la catégorie des films de super-héros un peu plus matures présentant une violence graphique plus explicite.

Cette classification laisse présager une vision plus noire du personnage dans un film potentiellement plus violent s’inscrivant parfaitement dans l’univers poisseux de Gotham. De quoi intensifier les attentes autour de ce dernier et satisfaire, peut-être, les puristes qui s’attendaient à ce que l’histoire du méchant soit trop édulcorée et grand public. Ou pas assez raccord avec l’œuvre originale.

Joker s’inspire également de certaines œuvres scorsesiennes. On peut citer Taxi Driver, pour la dégaine du personnage principal et la solitude mélancolique pesant sur ses épaules, ainsi que La Valse des pantins concernant l'aspect pantomime et coulisse du monde du spectacle. Dans une interview, Joaquin Phoenix a aussi affirmé que le film avait un côté "fauché et indépendant" rappelant Mean Streets. À noter que Robert De Niro, acteur fétiche de Martin Scorsese et interprète dans les trois films cités, joue un second rôle dans Joker. De quoi assurer le respect du style du cinéaste.

Joker se déroule au début des années 80. Arthur Fleck, un comédien de stand-up galérant à devenir célèbre, tombe peu à peu dans la criminalité avant de devenir un gangster fou et peinturluré, le Joker. Une seule question subsiste : Phoenix égalera-t-il Heath Ledger dans le rôle-titre ? Une chose est sûre : il va renvoyer au placard Jared Leto et sa version gangsta dans Suicide Squad.

Sortie dans les salles le 9 octobre prochain.