Durant vingt-cinq ans, JoeyS­tarr et Sébas­tien Farran ont été collègues. Plus que cela, les deux hommes ont été amis intimes au point que le rappeur a fait de son mana­ger le parrain de ses enfants. Leurs liens sont pour­tant brisés depuis main­te­nant quatre ans. Après un premier affron­te­ment par médias inter­po­sés, JoeyS­tarr a en remis une couche, hier, sur les réseaux sociaux. C'est en tombant sur le carton d'invi­ta­tion d'une master class orga­ni­sée par son ancien complice que le co-fonda­teur de NTM a craqué. Sur Insta­gram, Face­book et Twit­ter, le rappeur a écrit à ses nombreux follo­wers: « Master Class de Sébas­tien Farran… Pour apprendre à enfu­mer tout le monde y compris sa famille et enrhu­mer les quelques pingouins qui n'étaient pas au courant. J'en ris parce qu'il m'a laissé quelques dents ». A la suite du message, une série de hash­tags parmi lesquels: « #cocai­ne­top­chef  »et "#airco­caine", allu­sion à la préten­due addic­tion de son ex-mana­ger.

Si Sébas­tien Farran n'a pas encore réagi à cette attaque, il avait écrit une lettre ouverte à JoeyS­tarr en juin dernier, suite aux propos viru­lents du rappeur qui disait de lui: « La tech­nique Farran consiste inva­ria­ble­ment à se barrer avec la caisse à la fin, que ce soir pour du cari­ta­tif ou autre, pas d'états d'âmes. Je rappelle qu'il a été mon mana­ger et avait toutes sortes de procu­ra­tions pour se servir à sa guise et il ne s'en est pas privé. » Le manger n'avait pas tardé à répondre sur les réseaux sociaux, lui aussi. "Sans aucune procé­dure offi­cielle, tu m'ac­cuses d'escroque­ries diverses que j’au­­rais commises à ton détriment, te spoliant sans rete­nue pendant 10 ans. Aujourd’­hui encore, ma société supporte finan­ciè­re­ment tes 'erreurs'". La sépa­ra­tion des deux homes semble en tout cas leur sourire respec­ti­ve­ment. De son côté, Sébas­tien Farran est désor­mais le mana­ger de l'une des plus grandes stars de la chan­son française: Johnny Hally­day. Du sien, JoeyS­tarr enchaîne les projets musi­caux, télé­vi­suels et ciné­ma­to­gra­phiques. A croire qu'il est parfois bon de chan­ger une équipe qui gagne.