Jane Birkin et Hermès ont réglé leurs différents.
Jane Birkin, qui avait demandé à Hermès de débaptiser le mythique sac en crocodile au nom de la protection des animaux se dit aujourdh'ui "satisfaite des dispositions" prises la maison de luxe française.

Fin juillet, l'actrice et chanteuse de 68 ans ne voulait plus voir son patronyme associé à la version en crocodile du mythique sac Birkin"jusqu'à ce que de meilleures pratiques répondant aux normes internationales puissent être mises en place pour la fabrication de ce sac", indiquait-elle dans un communiqué de presse rapportant notamment les "pratiques cruelles réservées aux crocodiles au cours de leur abattage". 
La PeTA, organisation de défense des animaux, avait de son côté lancé parallèlement une campagne pour demander à Hermès de "cesser immédiatement d'acheter et d'utiliser des peaux exotiques" publiant une vidéo tournée dans des fermes d'élevage de crocodiles au Texas et au Zimbabwe et dénonçant les conditions de vie des animaux, affirmant que les crocodiles y "croupissent dans de sombres hangars ou dans de tristes fosses en béton et sont tués avant même d'avoir atteint l'âge adulte".

Dans un communiqué publié ce vendredi, Hermès reconnaît "un dysfonctionnement ponctuel lors de la procédure définie d’abattage" dans la ferme au Texas, qui a fait "l’objet d’un avertissement et d’une mise en garde en cas de non-respect des procédures recommandées. Tout nouvel indicent entraînera l’arrêt immédiat de nos relations avec cette ferme", affirme la maison française rappelant "son total engagement dans le traitement éthique des crocodiles élevés dans ses fermes partenaires". Quant au Zimbabwe, les images tournées sont "antérieures au partenariat" d'Hermès avec cette ferme.

Jane Birkin se dit "satisfaite des dispositions", le Birkin gardera son nom.

Le Birkin, modèle décliné en cuir classique et en crocodile, est l'un des sacs les plus recherchés vendu de la marque. Son prix varie entre 6 000 euros et plus de 20 000 euros pour les versions en peaux exotiques.