Le 7 janvier 2015, la France a plongé dans l'horreur. Alors que les journalistes du journal satirique Charlie Hebdo assistaient à la conférence de presse comme chaque mercredi, deux hommes armés ont fait irruption dans les locaux, assassinant Charb, Cabu, Wolinski, Tignous et d'autres personnes présentes. Deux policiers ont aussi été visés par cet attentat. Le lendemain, c'est une policière municipale qui se faisait tuée par Amedy Coulibaly à Montrouge.

Le vendredi 9 janvier, la série noire a continué avec la prise d'otages d'un hypermarché cacher à Porte de Vincennes. Trois jours où le terrorisme a paralysé la France, jusqu'au dénouement avec la mort des trois meurtriers.

Jamel Debbouzze marche pour la liberté

Alors que les hommages n'ont pas manqué, une Marche républicaine était organisée le 11 janvier 2015 dans Paris et dans toutes les régions de France. Un rassemblement pour la liberté qui a réuni pas moins de 4 millions de personnes, notamment des artistes, à commencer par Jamel Debbouze. Après avoir pris la parole sur sa page Facebook officielle, l'humoriste a choisi l'émission 7 à 8 sur TF1 pour partager sa peine, lors du portrait de Thierry Demaizière et Léo Monnet diffusé ce dimanche.

"Je suis Français, musulman, artiste..."

Le mari de Mélissa Theuriau y a livré un message poignant dans l'extrait dévoilé sur MYTF1. "J'ai passé mon temps à ne pas dire que j'étais musulman. Pas parce que je n'étais pas fier, loin de là. Mais parce que je considérais que ce n'était pas un sujet, qu'on n'avait pas besoin d'affirmer son identité ou sa différence (...) Aujourd'hui, j'ai presque besoin de le revendiquer comme pour dire : 'ne vous inquiétez pas, on est pareil, malgré nos différences. Je suis Français, musulman, artiste, je suis né à Barbès, j'ai grandi à Trappes, je suis père de deux enfants, marié à une chrétienne journaliste très, très belle. Et ça, pour moi, c'est la France. La France, c'est ma mère, on ne touche pas à ma mère !", a-t-il confié.

Boycotter la minute de silence ? "Ca ne se fait pas"

Face aux 200 incidents d'enfants qui n'ont pas voulu respecter la minute de silence dans les écoles, Jamel Debbouze a tapé du poing sur la table, énervé. "C'est complètement débile. Ca ne se fait pas de ne pas respecter les morts (...) Ces gamins là, ils ne sont pas éduqués, ne sont pas encadrés ou ne sont tout simplement pas aimés", a-t-il lâché.