Suicide Squad a-t-il sexualisé le personnage d'Harley Quinn au détriment de son arc narratif ? Le personnage n'a-t-il pas été chosifié dans le film ? Pris à partie sur Twitter sur ces questions, le réalisateur David Ayer a fait son mea culpa en deux temps :

"Malheureusement, son arc narratif a été éviscéré. [Pourtant], c'était vraiment son film. Ecoutez, j'ai essayé. J'ai représenté fidèlement la Harley Quinn du comics. Tout est politique de nos jours. Tout. Je veux juste divertir. Je le ferai mieux."

Puis de nouvelles critiques lui sont parvenues, venues d'une coprésentatrice du podcast Citizen Dame, visant le fait qu'Harley Quinn n'était qu'un objet sexualisé dans Suicide Squad et un personnage de chair et de sang dans Birds of Prey (qu'Ayer n'a pas réalisé). Le réalisateur a retweeté les reproches qu'on lui adressait accompagnés de ce message :

"Je retweete car c'est écrit de façon intelligente. Merci pour ça, j'évolue et j'apprends d'un monde qui change."

Ayer fait donc preuve de bonne volonté et entend ses détracteurs, même si certains des commentateurs de ses tweets lui adressent des messages de soutien et l'incitent à ne pas s'excuser pour avoir créé un personnage à succès qu'ils adorent et qui ont fait le succès en salles de Suicide Squad.

Quoi qu'il en soit, l'actrice Margot Robbie est devenue avec Harley Quinn une figure de la culture pop, comme l'était avant elle son personnage animé créé par la série Batman des années 90.