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George Clooney met sous surveillance un criminel de guerre soudanais
Voilà plus d'un an que George Clooney finance un satellite espion chargé de surveiller la frontière soudanaise, et ce grâce aux cachets touchés pour ses prestations pour Nespresso. L'acteur entend ainsi mettre sous surveillance les agissements et les éventuelles atteintes aux Droits de l'Homme des troupes à la solde d'Omar El-Bechir, Président du Soudan et par ailleurs criminel de guerre sous le coup d'un mandat d'arrêt international. Ce scoop, passé inaperçu lors de sa publication en mars 2012 dans le quotidien britannique The Guardian, fait aujourd'hui l'effet d'une bombe. Merci à la version française de Vanity Fair d'avoir relayé l'information.
C'est à travers l'ONG Satellite Sentinel Project (SSP), financée par Clooney et dirigée par le défenseur des Droits de l'Homme Nathaniel Raymond, que l'acteur subventionne le satellite chargé d'espionner les agissements du dictateur soudanais. A terme, SSP envisage de surveiller tous les territoires où des manquements aux droits élémentaires des personnes sont constatés. L'acteur-réalisateur prolonge ainsi son engagement pour le Soudan, qu'il avait déjà cherché à défendre en co-fondant l'ONG "Not On Our Watch" (et la création d'un site web), en multipliant les actions militantes (dont une manifestation devant l'ambassade du Soudan à Washington qui s'était soldée par une arrestation) et en signant quelques documentaires sur la situation du Darfour.
Bien évidemment, cet espionnage n'est pas du goût du Président soudanais, qui a déploré que sa vie soit ainsi surveillée. Une plainte qui a suscité l'ironie de la star hollywoodienne, qui s'est fendue d'un fatal : "Bienvenue dans mon monde, Monsieur le criminel de guerre", ajoutant que l'opération avait pour but que "le criminel de guerre fasse l'objet de la même attention que moi".
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Tags : George Clooney
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