Star dès son plus jeune âge - elle a 10 ans quand elle est choisie pour interpréter Hermione Granger dans la saga Harry Potter - Emma Watson confie aujourd'hui avoir long­temps été "terri­fiée" de l’at­ten­tion que les médias lui portaient.

Bien loin de la jeunesse et de l'insouciance adolescente de ses copines, l'actrice raconte avoir souffert d'un trop plein d'attention et rêvait d'une vie "normale" : "Il y avait une pres­sion énorme. On me questionnait en perma­nence. 'Que penses-tu de ceci ou de cela ? Qui es-tu ?'. Je ne me sentais pas légi­time, car je n’avais pas la réponse à toutes ces inter­ro­ga­tions", se souvient-elle.

Et pour surmonter cet abattage méditatique, Emma Watson essaye toutes les techniques : "Je passais beau­coup de temps à essayer de convaincre les gens que j’étais ennuyeuse, parce que j’avais besoin d’inti­mité. La seule façon pour moi de surmon­ter l’épreuve d’un tapis rouge par exemple, c’était de me fermer complè­te­ment, de feindre l’in­dif­fé­rence".

Puis en 2009, l'actrice britannique intègre l'université de Brown aux Etats-Unis, qu'elle qualifie aujourd'hui de "refuge" : "Par moments, je me sentais seule là bas, loin de chez moi, mais je suis contente de l’avoir fait. C’est sûre­ment la meilleure chose qui me soit arri­vée", considère-t-elle aujourd'hui.

Aujourd’hui devenue ambassadrice pour l’ONU en marge de sa carrière à Hollywood, féministe engagée et personnalité reconnue, Emma Watson semble avoir enfin trouvé le bonheur : "Maintenant à 25 ans, pour la première fois de ma vie, je me sens enfin moi-même et je suis à l'aise", conclut-elle.

Côté ciné, Emma Watson sera prochainement à l'affiche de La Belle et la Bête.