Le 28 septembre dernier, à l’occasion de la sortie de son livre intitulé "Le voleur de brosses à dents " dans lequel elle parle de la maladie de son fils, Eglantine Eméyé avait été reçue par Thierry Demaizière dans "Sept à Huit". Et celle qui officie sur sur "France 3" et "RTL" avait livré un bouleversant témoignage sur son petit garçon Samy handicapé suite à un AVC très jeune qui l’a rendu autiste,  épileptique et polyhandicapé.

"Honnêtement pendant longtemps, j’étais persuadée que pour lui je n’étais qu’une machine à lui fournir à manger, à boire et lui donner des médicaments. Beaucoup de professionnels autour de moi me disaient : "Mais non, quand tu arrives on voit bien la différence, il te repère, il sait qui tu es (…) Entre 3 et 7 ans, ça a été très très dur (…) Il s'auto-mutilait, criait beaucoup et ne pleurait jamais". "C'est un enfant dangereux pour lui. Il attrape ce qui est à sa portée. Impossible de le laisser 5 minutes sans surveillance, avait-elle déclaré.

"Ce qui m'inquiète c'est qu'on puisse l'oublier"

Puis, celle qui a critiqué Adriana Karembeu en avait également profité pour pousser un coup de gueule se sentant mal entrourée pour affronter cette épreuve. "Avoir un enfant handicapé c'est de la faute de personne mais ce que je regrette et je crie à l’injustice, c'est que l'on soit si mal aidé. J’ai trouvé des gens aujourd’hui qui m’ont tendus la main et qui m’aident, mais quel parcours !".

Aujourd’hui, pour le bien de son fils, Eglantine Eméyé a décidé de le placer dans un centre spécialisé à Hyères dans le Var. Mais la séparation est difficile à supporter surtout quand les fêtes de Noël approchent comme elle l’a expliqué à "France Dimanche". "Cette année sera donc mon premier Noël sans Samy. Ce qui m'inquiète c'est qu'on puisse l'oublier. Mais est-ce que lui en serait malheureux ou serait-ce moi ? Aujourd'hui, j'ai appris à distinguer mes sentiments des siens. Parfois, les miens sont un peu égoïstes. De plus, le handicap est tellement imprévisible, que je ne fais plus de plans à long terme. On verra bien..."