• Anne Roumanoff : sa poignante chronique contre la fermeture des commerces « non essentiels »

    Anne Roumanoff : sa poignante chronique contre la fermeture des commerces « non essentiels »

    Les débats s’enchainent mais ne se ressemblent pas (tout à fait). Il y a plusieurs semaines maintenant, face à la deuxième vague de coronavirus qui déferle sur la France, Emmanuel Macron a annoncé la mise en place d’un reconfinement. Un véritable cataclysme pour beaucoup de Français. Dans la foulée, le gouvernement a annoncé une série de mesures qui n’ont pas toutes été comprises par l’opinion publique. Parmi elles : la fermeture des librairies, considérées comme des commerces « non essentiels », en a ulcéré plus d’un.

    Dans la sphère médiatique, de nombreuses célébrités sont d’ailleurs montées au créneau pour dénoncer cette mesure, encore difficilement compréhensible pour certains. C’est le cas d’Anne Roumanoff. Dans sa chronique Rouge Vif, publiée dans le JDD, l’humoriste de 55 ans a souhaité parler de « La peine essentielle des non-essentiels », comme l’indique le titre. L’occasion de défendre des idéaux bousculés par une actualité difficile à gérer, mais aussi de mettre en avant des professionnels trop souvent dans l’ombre...

    Parmi eux, il y a donc le libraire, qui « n’y arrive plus trop en ce moment », à qui on dit « bon courage ». « Les charges qui tombent, le propriétaire qui réclame les deux mois de loyer en retard, le conseiller bancaire qui est un peu plus sec », écrit Anne Roumanoff. La fleuriste « ne dort plus » la nuit. Comme beaucoup, elle subit la crise sanitaire de plein fouet : « Les fleurs, c'est pour les fêtes, les anniversaires et les amoureux ; en ce moment il y a surtout des enterrements. Parfois, la fleuriste a des idées noires puis elle regarde ses enfants et elle se dit qu'elle doit tenir le coup », précise douloureusement l’humoriste.

    Anne Roumanoff a aussi voulu parler de l’intermittent à qui on «  a tellement répété qu'il était un privilégié qu'il a fini par le croire », mais qui se demande encore « comment il va payer son loyer ». Et puis l’humoriste parle aussi évidemment de ce restaurateur qui, comme beaucoup, rêvait d’avoir son propre établissement : « Le ministre de l'Economie a annoncé qu'il y avait des aides, mais il y a plein de trucs à remplir en ligne. Le restaurateur a du mal, il manque toujours un papier. » Un texte particulièrement émouvant qui trouvera sans doute un écho douloureux mais nécessaire…

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