Depuis sa nomination comme ambassadrice de bonne volonté au Haut-Commissariat des Réfugiés à l'ONU, Angelina Jolie a prouvé qu'elle était engagée sur le terrain.

Après avoir tourné son quatrième film en tant que réalisatrice (First They Killed My Father) au Cambodge, dans lequel elle revient sur le génocide perpétré par les Khmers Rouges, la star s'attaque à la crise syrienne.

L'épouse de Brad Pitt, qu'elle a suivi en Angleterre pour les besoins du tournage de World War Z 2, s'est rendue à Zahlé, à l'Est du Liban, où de nombreux réfugiés syriens sont exilés. Loin des tapis rouges glamour, du luxe et des paillettes, la star de 40 ans a rencontré les victimes de la guerre civile qui met la Syrie à feu et à sang depuis cinq ans dans un de leurs campements de fortune.

La présence de l'actrice au grand coeur a attiré les micros et caméras de médias du monde entier. Sous une pluie battante, Angelina Jolie en a profité pour appeler les gouvernements à agir afin de rétablir la paix dans cette région dévastée par les conflits.

"La peur ne doit pas prendre le dessus", a martelé la star. Invitant les "gouvernements dans le monde de faire preuve de leadership", elle a poursuivi : "Ils doivent répondre aux peurs de leurs citoyens en se basant non pas sur des émotions, mais sur une estimation convenable de ce qui peut être fait pour partager les responsabilités et régler la situation".

Alors que près de 5 millions de Syriens ont été obligés de fuir leur pays et que l'Europe fait face à un afflux de migrants sans précédent : "N'oublions pas que si l'on parle beaucoup de la crise des réfugiés en Europe en ce moment, c'est toujours au Moyen-Orient et en Afrique du Nord que la pression est la plus forte, comme c'est le cas depuis cinq ans."